Thérèse Faye Diouf cash sur la présidentielle : « On devrait reporter la présidentielle…d’ici 6 mois »
La ministre du Développement communautaire, de la Solidarité nationale et de l’Equité Sociale et Territoriale, Thérèse Faye Diouf, a abordé la question des élections présidentielles et de la commission parlementaire lors d’une interview sur la chaîne TFM. Proche du président de la République et membre de la coalition Benno Bokk Yakaar, elle a été interrogée sur les rumeurs d’une tentative de discréditer le Conseil constitutionnel afin de pouvoir reporter la présidentielle prévue le 25 février 2024.
Concernant la tenue des élections présidentielles, Thérèse Faye Diouf a exprimé une position claire en faveur d’un report, si des candidats potentiels sont exclus de manière injuste. Elle a suggéré un délai de six mois pour permettre une réorganisation complète du processus électoral : « Thérèse n’a pas froid aux yeux, si on doit organiser des élections et qu’on se rend compte qu’il y a des personnes qui pensent qu’elles doivent participer à l’élection présidentielle et qu’elles ont été exclues de manière injuste, on doit reporter la présidentielle. On devrait même le reporter afin de l’organiser dans 6 mois, afin de recommencer le processus », a-t-elle proposé.
Interrogée sur le fait que la question de savoir sa position n’est pas une demande majoritaire chez les Sénégalais, elle a répondu : « Je n’ai pas fait un sondage pour savoir si les Sénégalais qui veulent le report sont majoritaires ou non. Moi, je vous exprime ma position personnelle. Vous savez pourquoi, jusqu’à hier, vous ne saviez pas qu’on allait exposer la double nationalité de Rose Wardini dans l’espace public ? Est-ce que vous le saviez ? Non, vous ne saviez pas. Et vous allez voir qu’il y aura d’autres informations qui vont sortir d’ici très peu de temps. Dans ces cas-là, est-ce que vous pensez que le Conseil constitutionnel avait bien fait son travail pour vérifier si les candidats avaient des doubles nationalités ou non ? Je m’exprime en tant que Thérèse la politicienne et non pas la ministre, car je suis invitée ici en tant que politicienne.” Précise Madame Diouf.