Présidentielle : ces deux dates qui pourraient être retenues pour déterminer le futur successeur de Macky Sall
Le dialogue national pour fixer la date de la Présidentielle s’est ouvert hier au CIDAD de Diamniadio, boycotté par 17 des 19 candidats. Cette date du scrutin sera donc fixée par le chef de l’Etat, selon son bon vouloir.
Si aucune date n’a été évoquée lors de cette rencontre, Macky Sall a cependant mentionné les périodes où il serait inopportun de fixer le scrutin. Lors du dialogue, le chef de l’Etat a demandé que l’on tienne compte du ramadan (prévu du 11 mars au 10 avril) et du Daaka (évènement religieux national de 10 jours de retraité spirituelle) de Médina Gounass qui démarrera le 27 avril prochain.
Dans ce cas, organiser la Présidentielle en mars ne sera pas possible à cause du ramadan. Et lors de ses dernières déclarations, Macky Sall avait fixé le début de l’hivernage comme le dernier délai pour tenir le scrutin.
Si ces dates sont d’ores et déjà exclues du calendrier électoral, il ne reste plus que deux dates disponibles.
Le dimanche 21 avril
Si Macky Sall n’organise pas la Présidentielle avant la fin de son mandat, le 21 avril pourrait être la date du scrutin. Ce sera une dizaine de jours après la fête de la Korité et une semaine avant l’ouverture du Daaka. S’il y a deuxième tour, il pourrait se tenir entre le 5 mai – coïncidant avec la fin du Daaka – et le 12 mai (ou encore le 19 mai).
Le dimanche 19 mai
C’est la date la plus plausible pour la tenue de la Présidentielle. Le 19 mai s’apparente comme la date qui s’imbrique le mieux face aux nombreuses contraintes évoquées par Macky Sall. Les candidats auront tous deux semaines de campagne à compter de la fin du Daaka (5 mai). Puis, cette date permettra de vider la question du scrutin avant l’hivernage. S’il devait y avoir un deuxième tour, il se tiendra au début du mois de juin (certainement le dimanche 2 ou 9 juin), quelques jours avant la fête de la Tabaski (16 juin) et surtout avant les premières pluies.
Si aucun accord n’est trouvé entre les différents acteurs politiques, ce qui est probable, le Conseil constitutionnel pourrait fixer la date de la Présidentielle. Et même dans ce cas, une de ces dates (le 21 avril ou le 19 mai) pourrait être retenue.