Arrestation musclée de patients à la Clinique Khadija de Zac Mbao: L’administrateur crie au scandale
La police a fait une descente musclée mercredi 2 août à la Clinique Khadija de Zac Mbao pour arrêter des patients. Dans un communiqué exploité par Senego, l’administrateur a indiqué qu’un « fort contingent d’une cinquantaine d’éléments à bord de trois véhicules se sont présentés comme étant des agents de la Police Nationale ». Trois patients qui y étaient pris en charge ont été arrêtés. C’était aux environs de 16h 30 minutes.
« L’agent de sécurité ayant demandé leur identification pour me les présenter afin de s’enquérir du motif de leur visite a été aussitôt maitrisé et embarqué dans l’un de leurs véhicules. Une vingtaine d’éléments se sont immédiatement dirigés au premier étage où trois patients et un accompagnant attendaient à la queue. L’un des patients a été déjà consulté puis bénéficiait d’un pansement auprès de l’infirmière. C’est au moment de lui faire la prescription d’une radiographie, que l’infirmière a toqué à la porte de mon bureau avec insistance, pour m’alerter. Les trois patients et l’accompagnant sont mis aussitôt aux arrêts.
Aucun mot ne m’a été adressé. Ils ont procédé à des prise de photos, puis à l’identification des patients, puis ils sont redescendus. Au bout de quinze (15) minutes, ils ont quitté les lieux, puis ont relâché l’agent de sécurité qui était surpris et bouche-bée pendant plus de dix (10) minutes, visiblement traumatisé par la scène », a raconté l’administrateur de ladite clinique.
Et d’ajouter: « dix (10) minutes après, deux agents sont revenus exiger la prise de l’identité de tous les patients qui ont été pris en charge dans le servi de durant la journée. Ils ont exigé qu’on leur donne le motif de consultation d’un patient choisi sur le registre de consultation. Tous les faits que nous rapportons se sont déroulés sans présentation de carte professionnelle, encore moins de réquisition judiciaire. Ainsi ils sont repartis vers 18h, nous laissant dans le désarroi total, professionnels, hospitalisés et accompagnants tous apeurés ».