Détournement à la Banque agricole : 300 millions FCFA volés !
Un scandale financier secoue la Banque agricole. Après la Société Générale (SGB), la Banque de l’habitat (BHS)… un nouveau scandale financier éclabousse la Banque agricole, ex-Caisse nationale du Crédit Agricole du Sénégal (CNCAS).
Un scandale financier secoue la Banque agricole. Après la Société Générale (SGB), la Banque de l’habitat (BHS)… un nouveau scandale financier éclabousse la Banque agricole, ex-Caisse nationale du Crédit Agricole du Sénégal (CNCAS).
300 millions FCFA ont été volés dans les caisses. Birame Diouf responsable des grands comptes, des institutions, des projets de l’État à la Banque agricole est accusé d’avoir détourné ces fonds qui pourraient atteindre 500 millions de FCFA à la fin de l’audit.
D’après les premiers éléments de l’enquête, le mis en cause, qui ne disposait pas de bureaux dans l’établissement financier, avait le droit d’accéder aux ordinateurs de la banque au siège. Présenté comme un « as de l’informatique », il rechargeait des cartes bancaires prépayées à partir des ordinateurs de ses collègues en utilisant leur mot de passe.
Dans l’accusation faite par des sources bancaires, il pompait chaque vendredi dix millions FCFA dans chaque machine. Du coup, il pouvait se retrouver avec 40 millions FCFA en une semaine. Les mêmes sources expliquent qu’il aurait « bénéficié de la complicité d’au moins quatre agents » dont les identités ne sont pas révélées pour ne pas gêner l’enquête.
Le magot a été découvert par la direction générale après un audit interne. Le détournement constaté, une plainte a été déposée à la (Division des investigations criminelles) Dic qui a convoqué Birame Diouf le jeudi 11 août 2O22. Mais, dans la nuit du mercredi 10 au jeudi 11 août, à la veille de son audition, il serait entré en fuite.
Sa disparition a été révélée par sa femme qui a appelé le directeur général de la banque agricole pour avoir des nouvelles de son mari qui n’était pas revenu dans la soirée du 10 au 12 août dernier. La Dic a fait un signalement à la Police des airs et des frontières (Paf) pour son arrestation.