Elle vole les 2.400.000 FCFA de sa tante et finance ses amants pour coucher avec elle
Agée de 19 ans, B. Diaw a vidé le compte Orange Money de sa sante afin de soudoyer ses amants de coucher avec elle.
L’affaire a été évoquée au tribunal de Dakar. B. Diaw, 19 ans s’est emparée de la pension de retraite de sa tante et de son oncle diabétique. Le montant du préjudice s’élève à 2.400.000 F Cfa. Très futée, la jeune fille a bloqué le numéro du gestionnaire de compte de sa tutrice pour que celle-ci ne se doute de rien.
C’est ainsi qu’elle lui soutire de l’argent, loue des appartements, achète des cadeaux à ses “plans sexe”, pour les motiver à venir la rejoindre. Ils sont au moins 15 d’après son coprévenu qui a découvert le pot aux roses lorsque la jeune fille lui a remis son téléphone pour qu’il le répare.
Interpellée par les agents enquêteurs, la fille indique être victime de chantage de la part de Abdoulaye Melo Samb qui détient des vidéos obscènes d’elle. Interrogé, le chauffeur jure n’avoir jamais fait chanter son amante. Au contraire, c’est elle qui l’harcèle depuis deux ans, avec des nudités. Le jeune homme soutient que Bintou lui envoyait de l’argent de son propre-chef, histoire de lui prouver son amour.
Et ça ne dépassait pas 20 mille francs. Placés sous mandat de dépôt le 30 octobre, Bintou Diaw et Abdoulaye Melo Samb ont comparu à la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar ce lundi 13 novembre 2023. Ils sont poursuivis respectivement pour les délits d’abus de confiance, d’extorsion de fonds et détention d’images contraires aux bonnes mœurs en vue de leur distribution.
Selon la fille, les innombrables rendez-vous dans les appartements, c’était pour convaincre Abdou Mélo de supprimer les images qu’il a obtenues par l’intermédiaire de son cousin qui devait réparer son téléphone.
Le Tribunal, après en avoir délibéré, a reconnu Bintou Diaw coupable d’abus de confiance et l’a condamnée à deux ans dont six mois ferme. Le juge disqualifie le délit d’extorsion de fonds en recel et condamne Abdoulaye Melo Samb à deux ans dont trois mois ferme. Ils doivent payer solidairement 2 millions 400 francs à Bintou Wakhab Faye.