23 octobre 2023 Par admin

La DGE provoque l’ire de quatre agrégés de droit :  » l’UMS se devait… »

Les agrégés en droit  Abdoul Aziz Diouf, Professeur titulaire, agrégé de droit privé et de sciences criminelles, El Hadji Samba Ndiaye, Maître de conférences, agrégé de droit privé et de sciences criminelles, Sidy Alpha Ndiaye, Maître de conférences agrégé de droit public, Babacar Niang, s’insurgent contre le refus assumé avec défiance de ne pas remettre les fiches de parrainage à l’opposant Ousmane Sonko, par un auxiliaire de l’Administration de ne pas se conformer à une norme juridique impérative met à nu l’inexistence d’un État de droit au Sénégal, non sans égratigner les magistrats censés défendre le temple de Timis, mais qui restent dans l’expectative. 

La  Direction générale des élections (DGE), qui n’a pas encore remis les fiches de parrainages à Monsieur Ousmane Sonko, malgré l’ordonnance rendue par le président du tribunal d’instance de Ziguinchor, reçoit une pluie de critiques.

Entre autres extraits, de leur tribune intitulée « De quoi le refus de la Direction Générale des Élections de remettre des fiches de parrainage au mandataire de M. Ousmane SONKO est-il le nom ? »,  les recommandations-conseils de ces agrégés de Droit aux  magistrats n’est pas du tout tendre.

 » L’UMS plus encline à être au service d’un corporatisme qu’à participer à la consolidation de l’Etat de droit devrait également prémunir le Droit contre toute défaite surtout lorsque de simples agents d’exécution des décisions de justice s’érigent en ordres juridictionnels concurrents ou en créateurs de jurisprudences au service d’un Droit inexistant.

« Le communiqué de la DGE qui ne vise aucun texte juridique reste assurément un fait d’arme caractéristique de la défaite du Droit orchestré machinalement par le régime en place depuis l’amorce du second mandat du président sortant.

« L’UMS se devait ainsi de s’insurger contre cette usurpation inconsidérée de M. Thiendella FALL dans les fonctions d’un juge dont la conséquence majeure est de rendre inefficace une décision pourtant rendue par un de ses valeureux membres que l’UMS a pourtant défendu lorsqu’il a été voué à la vindicte populaire par le communiqué scabreux de l’Agent judiciaire de l’État.

« Elle se devait également de sortir de son mutisme cyclique quand cette même Administration, sans aucune base légale et en l’absence de décision judiciaire, avait barricadé le domicile du contumax-retrouvé de la même manière qu’elle aurait dû recadrer l’ancien garde des Sceaux dans ses errements répétés sur la radiation de M. Ousmane SONKO.

« Tous ces actes matérialisent le déclin du Droit de sa fabrique à son exécution en passant par son enseignement. Il n’épargnera aucune profession juridique. Il n’y a rien de pire qu’une société doit redouter lorsque le Droit qui est délibéré n’est plus appliqué et que la justice et l’éthique n’en constituent plus les idéaux »