Meurtre de Aziz Dabala et Waly : le mobile du crime et ces éléments qui enfoncent Nabou Leye
Dans le rapport d’enquête de la Division des investigations criminelles (Dic), la fille Nabou Leye a été décrite comme la responsable de la bagarre ayant entraîné la mort de l’artiste et de son protégé.
Il ressort des interrogatoires que Nabou Lèye voulait que le jeune Waly soit expulsé de l’appartement par Aziz. Ce que ce dernier a catégoriquement refusé. La fille entretenait des relations froides avec le petit Waly jusqu’à sa mort. Elle avait clairement dit, d’après les détails de l’enquête préliminaire, à Aziz de faire sortir Waly de l’appartement, rapporte des sources de L’OBS.
La raison pour laquelle le jeune Waly a voulu défendre son ami Aziz lors de la bagarre a éclaté dans l’appartement. Ce qui lui a valu les nombreux coups de couteau mortels. L’enquête révèle que l’objectif des malfaiteurs n’était pas de tuer Aziz.
Le but de cette expédition était juste de l’intimider pour qu’il expulse le jeune Waly de la maison et mette fin définitivement à ses relations avec certaines personnes suspectes et évoluant dans le milieu artistique et autres.
Et les réquisitions de la Sonatel révèlent que Nabou Lèye communiquait au téléphone avec les malfaiteurs jusqu’à 4 heures du matin, la nuit du crime.
Ce, après être venue sur les lieux lors de la bagarre mortelle qui a débuté vers 22H50. En effet, c’est lors de leur retour du Thiant de Niatti Mbar que Nabou Lèye a déposé son ami Aziz à Pikine Icotaf où l’attendait comme par hasard El Hadji Mamadou Diao.
C’est ce dernier qui a pris un taxi à destination de la Cité Technopole avec Aziz. Une fois sur les lieux, les autres éléments de la bande qui étaient dans les parages les ont rejoints dans l’appartement. En ce moment, le jeune Waly était sur les lieux. Et quand il a vu que son ami était en train d’être violenté par la bande, il a voulu le défendre et a été poignardé 11 fois.
Aziz, de son côté, est parti avec plus de 15 coups de poignard et une trentaine de blessures. Ils ont été tous placés sous mandat de dépôt en attendant leur traduction devant la Chambre criminelle.