Pour une histoire de linge, elle a été édentée par ses colocataires
Ami Kama, Ousmane Diallo et Aïssatou Dié Diaby ont lavé leurs habits, avant de les suspendre sur l’étendoir à linge. Mais, les vêtements des deux dernières nommées avaient souillé les habits de couleur blanche d’Ami Kama. Frustrée, celle-ci interpelle ses colocataires.
Au lieu de présenter ses excuses à sa voisine, Aïssatou Dié Diaby l’a attaquée verbalement. C’est ainsi qu’une rixe a opposé les deux dames, rapporte Senenews.
D’après les confidences d’Ami Kama qui s’est retrouvée avec des dents en moins, Mariama Siré Bâ, Assiyatou Diallo et Ousmane Diallo ont prêté main forte à sa protagoniste. Les coups pleuvaient dans tous les sens. Seule Mariama Siré Bâ a reconnu avoir participé à la bagarre devant le tribunal des flagrants délits de Dakar.
A l’en croire, la partie civile ne l’a pas épargnée au moment où elle se disputait avec sa fille, Aïssatou Dié Diaby.
« Elle m’a trouvée devant ma chambre avec l’insulte à la bouche. Je lui ai donné une gifle avec une sandale. Ses dents sont tombées lorsqu’elle m’a mordue à la tête », s’est défendue la guinéenne, âgée de 37 ans.
Selon la partie civile, Ousmane Diallo avait fait son mea culpa contrairement à Aïssatou Dié Ba, laquelle comparaîtra devant la juridiction pour mineurs.
« Elle m’a injuriée à volonté et j’ai riposté. J’ai eu des blessures au genou, à l’épaule et au visage. J’ai aussi perdu des dents », regrette-t-elle.
De l’avis de Me Cayossi, toutes les prévenues ont contribué aux blessures de la partie civile qui a eu des points de suture au front et au genou.
« Elle a eu à perdre des dents. Elle n’a plus son sourire d’éclat », a déploré la robe noire qui a réclamé 700.000 francs, à titre de dédommagement.
Le maître des poursuites a requis deux mois de prison ferme contre les mises en cause. Le juge a condamné Mariama Siré Bâ à trois mois, dont un mois ferme et à payer 700.000 francs, en guise de dédommagement.