Procès Sweet Beauty : comment la DIC a réussi à remettre à Sonko sa convocation
Tout en réclamant des garanties sur sa sécurité personnelle pour être présent demain mardi 23 mai, au procès de l’affaire Sweet Beauty, face à Adji Sarr, Ousmane Sonko a affirmé n’avoir reçu de la justice «aucune convocation» pour se présenter devant la chambre criminelle lors de l’enrôlement du dossier, le 16 mai.
Faux, selon Le Quotidien. Le journal rapporte dans sa livraison de ce lundi que le maire de Ziguinchor, qui a brillé par son absence lors de la première audience, avait bel et bien reçu sa convocation. La même source précise que celle-ci lui a été transmise le 11 mai.
Le journal du groupe Avenir communication précise que sur instruction du Parquet de Dakar, des éléments de la Division des investigations criminelles (DIC) se sont rendus à Ziguinchor, plus précisément au quartier Néma où réside l’édile de la localité pour lui remettre la citation à comparaître.
Les policiers lui ont remis le document «en mains propres vers 11 heures» ce jour-là, souligne Le Quotidien. Qui ajoute que ces derniers ont été obligés de procéder ainsi après que Sonko, a organisé sa disparition le 2 mai dernier pour ne pas recevoir de convocation, d’après le journal.
Celui-ci informe qu’un huissier s’était rendu le 2 mai à la Cité Keur Gorgui où réside le leader des Patriotes. Mais, en son absence, des personnes trouvées sur place avaient refusé de prendre la convocation.
L’auxiliaire de justice s’était par la suite dirigé vers le siège de Pastef où un autre refus lui a été signifié. Il a dû appliquer les articles 822 et 823 du Code de procédure pénale. Lesquels, rappelle Le Quotidien, lui permettent de «remettre la copie à un voisin dont il indique le nom et l’adresse».